Municipales 2026 à Dijon : une union de façade, des manœuvres contestables et une absence totale de programme*
Alors que Thierry Coudert annonce sa candidature aux élections municipales de 2026 à Dijon sous l’étiquette d’une prétendue union des droites, il est essentiel de lever le voile sur une réalité bien différente.
À ce jour, aucun programme concret n’a été construit ni élaboré pour ces élections municipales. Cette absence de vision renforce l’idée que cette alliance entre le Rassemblement National et l’Union de la Droite Républicaine (UDR) relève davantage d’un arrangement politique que d’une véritable ambition pour Dijon et ses habitants.
Le parachutage de Thierry Coudert sur le territoire dijonnais, à peine un an après son arrivée en Côte-d’Or, soulève de nombreuses interrogations sur sa légitimité et sa connaissance des enjeux locaux. Son parcours politique chaotique, marqué par des candidatures opportunistes et des revirements stratégiques, ne fait que renforcer les doutes sur sa capacité à incarner une alternative crédible pour les Dijonnais.
Par ailleurs, Franck Gaillard a clairement affirmé que le parti Reconquête sera bel et bien représenté lors des municipales dijonnaises, mais certainement pas par Thierry Coudert, ancien secrétaire de Mme Hidalgo. Toute tentative d’appropriation des voix des électeurs de Reconquête par la liste UDR-RN constitue une manœuvre électorale que nous dénonçons fermement.
De plus, ni Marine Le Pen ni Jordan Bardella ne soutiennent une union des droites, ce qui place René Lioret et Thierry Coudert en porte-à-faux vis-à-vis de la ligne politique du Rassemblement National. Leur positionnement va à l’encontre des orientations stratégiques du parti, renforçant ainsi les interrogations sur la sincérité et la cohérence de leur démarche.
Dans ce contexte, nous appelons tous les militants et sympathisants de Reconquête à ne pas accorder leur vote à cette liste qui ne reflète ni leurs valeurs ni leurs aspirations politiques.